Les implants de dernière génération sont de très bonne qualité. Cela n’empêche pas que les femmes qui en portent doivent se soumettre à des examens. Le premier d’entre eux concerne toutes les femmes, y compris donc celles qui n’ont pas de prothèses.
La mammographie, c’est l’examen dont il s’agit, a pour première finalité de détecter de façon précoce des cancers à un stade infraclinique, c’est-à-dire ne nécessitant pas de recours à l’opération chirurgicale.
La technique exploratoire étant utilisée en second lieu pour identifier d’éventuelles complications des prothèses là encore si possible très en amont d’aggravations.
Que cherche-t-on à voir ?
La mammographie numérisée sur une poitrine avec implants permet :
- De voir si il existe des ruptures intracapsulaires
- D’identifier le type et la forme des implants
- De voir si il y a des épanchements péri prothétiques (du gel de silicone)
- De vérifier que la prothèse est intacte pour épargner à la patiente une nouvelle intervention
Vous voyez que la gamme des diagnostics autorisés avec cet examen est très large et permet de rassurer la porteuse. Faut-il dès lors que la femme qui a eu recours à cette chirurgie passe des mammographies plus fréquentes que la femme qui a une poitrine naturelle?
Non, si la prothèse est présente depuis moins de 10 ans, il n’y a pas de raisons de faire plus d’examens. Un calendrier des consultations à l’ordinaire des femmes pourra vous être proposé par votre gynécologue.
En réalité, la fréquence des examens doit varier avec l’âge. Plus la patiente est âgée et plus la nécessité de mammographies fréquentes se fera sentir.
