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C’est un conseil et même une recommandation que vous avez déjà du entendre avant de réaliser votre intervention de chirurgie plastique. Votre praticien, les sites qui évoquent le sujet insistent sur la nécessité d’arrêter de fumer avant de réaliser l’opération. Mais, au fait pourquoi est-ce important ?

C’est important parce que le tabac altère la qualité et les capacités d’oxygénation des tissus du corps. Or, rappelez-vous que dans notre discipline qui s’appelle parfois justement la chirurgie tégumentaire, les processus organiques d’adaptation de la peau sont essentiels.

Du coup, si vous n’avez pas cessé de fumer avant et après l’intervention, voici les complications qui peuvent vous arriver :

  • Un retard de cicatrisation, mais surtout des risques de nécrose cutanée (détérioration d’un morceau de peau par l’arrêt localisé de la circulation sanguine), la partie de peau concernée prend un aspect noirâtre et peut s’infecter.
  • Le tabac est un catalyseur des risques infectieux surtout lors de la période post-opératoire. Ce risque est par exemple 3 à 3,5 fois supérieur pour une fumeuse qui a subit une chirurgie mammaire par rapport à une femme qui est sevrée ou qui ne fume pas.
  • Le tabac entrave le processus naturel de disparation des œdèmes et des ecchymoses.
  • Il peut enfin renchérir le risque de phlébite, c’est-à-dire la formation d’un caillot de sang dans une veine.

Quand faut-il s’arrêter ?

On considère aujourd’hui que la période de sevrage avant l’intervention doit être d’au moins 4 semaines. Bien entendu, l’idéal est de s’abstenir de fumer également après l’intervention au vu des risques que nous avons mentionné sur la rançon cicatricielle.

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